Relire et corriger un texte – pourquoi et comment ?

Comment corriger un texte

Relire et corriger un texte – pourquoi et comment ?

Relire et corriger un texte – pourquoi et comment ? 720 480 Delphine Roinel

Corriger un texte.

L’artiste qui sommeille en vous en frémit d’avance…

Et pourtant, quelle belle étape pour votre projet de livre !

Parlons-en… ?

Corriger son texte est une étape marquante pour son auteur.

Enfin, vous y êtes.

Vous avez cherché les mots, travaillé et retravaillé votre texte.

Vous y avez mis tant de vous-même, vous y avez consacré beaucoup de temps.

Votre premier jet est là.

Quel sentiment d’accomplissement, à ce stade de votre travail !

Vous êtes fier.

Et pourtant… vous en êtes bien conscient, vous n’avez pas terminé.

Corriger un texte

Que signifie « terminer son manuscrit » ?

Quand arrêter l’écriture ?

Quand l’envoyer à un éditeur ?

Vous vivez un moment crucial, d’entre-deux.

  • Tantôt, vous ressentez l’urgence de passer à l’étape suivante, la vraie : la publication !
  • Tantôt, vous vous retrouvez malgré tout paralysé par la peur et le sentiment d’inachevé, d’imposture, et l’urgence… de travailler vos mots, encore et encore…

Vous seul savez.

Intime intuition de l’auteur, qui est allé au bout de lui-même et de ses intentions d’écriture.

Mais peut-être n’êtes-vous pas dans ce cas. Peut-être vous questionnez-vous sans cesse :

  • « Ai-je trouvé les mots justes ? »
  • « Est-ce que tout cela fait sens ? »
  • « Vais-je toucher mon lecteur ? »

Ces premiers questionnements renvoient très directement à vos intentions d’écriture de ce manuscrit. En êtes-vous conscient ?

  • Et puis : « Ai-je laissé passer des fautes ? »

Vous voulez que votre texte soit beau, parfait, présentable, publiable.

Saviez-vous qu’une correction relecture de votre texte peut grandement vous aider à mettre fin à votre manuscrit ?

Corriger vous-même votre texte ?

Est venu le moment essentiel au parachèvement de votre écrit.

Pour vous, il s’agit juste de corriger vos fautes. Une formalité purement technique.

Et à l’heure de l’intelligence artificielle, corriger vous-même serait le plus simple et le moins risqué, le moins coûteux aussi.

En apparence, oui.

Mais…

En réalité, il s’agit d’une relecture orthographique, grammaticale, syntaxique, typographique, stylistique…

C’est un très gros travail technique.

Vous êtes écrivain, pas expert en orthographe.

Et puis… quel travail fastidieux !

Vous n’avez pas le temps. Votre texte est long.

Vous avez perdu le recul, cette petite voix miroir et amie, vous renvoyant les progrès qui restent à accomplir.

« Par où commencer ? »

Un correcteur automatique est-il la solution pour corriger un texte ?

Comment corriger un texte - correcteur automatique

Pourquoi pas ?

Ce logiciel de correction, cela fait des mois que vous y pensez.

Vous vous êtes renseigné, vous avez tourné autour, comparé les produits.

  • Il existe des solutions gratuites, mais elles sont limitées, au mieux relèveront-elles quelques fautes grossières.
  • Les logiciels de correction payants sont plus séduisants.

Ils sont puissants pour balayer des règles linguistiques standards et vous rendront un fier service, notamment pour les erreurs orthographiques et grammaticales plus complexes, la typographie, et la détection de répétitions ou de tournures de style peut-être inappropriées.

Néanmoins…

C’est un investissement financier certain.

Et puis un investissement en temps : pour l’apprentissage d’abord, pour l’affinement les réglages ensuite — pas si évidents — pour le temps de traitement enfin : ne vous imaginez pas qu’il va travailler tout seul…

Un logiciel de correction vous apportera une aide, certes, mais celle-ci sera limitée.

J’utilise cet outil dans ma pratique, mais je vais bien au-delà.

La langue française est si complexe qu’elle réclame dans de nombreuses situations de la réflexion, du questionnement pour choisir le bon mot, la bonne forme, la bonne ponctuation…

sous peine de modifier inexorablement le sens de votre texte.

En effet, vous pouvez vous en douter, l’automate ne pense pas, ne raisonne pas, ne réfléchit pas au sens des mots.

La place d’une virgule par exemple peut tout changer dans une phrase !

Voici un exemple illustratif simple :

« Le médecin soignera vos maux, comme il l’a promis ».

« Le médecin soignera vos maux comme il l’a promis ».

Voyez-vous la différence ? Une idée ?

La première forme insiste sur le fait que le médecin tiendra sa promesse de soin. On peut d’ailleurs antéposer le groupe « comme il l’a promis » en début de phrase.

Dans la seconde, l’intention est d’insister sur les moyens empruntés par le praticien pour traiter les maux, et non plus sur le fait qu’il apportera le soin !

Cet exemple simple n’est pas détecté par le meilleur correcteur automatique du marché.

Dans certains autres cas d’espèce, la machine détecte — au mieux — une virgule interdite ou requise, en vertu de règles programmées.

Mais elle ne saura pas trancher seule, tant les nuances sémantiques de ce signe de ponctuation sont presque infinies…

Dans ces cas, véritables casse-tête qui nécessitent de réinterroger l’intention de l’auteur.

La vérité, c’est que…

Seul un être humain, complet, doué de cognitions et d’émotions, peut venir à la rescousse du texte…

Les mots perlés - comment corriger - être humain
  • La machine n’a pas de recul. Elle applique ce pour quoi elle a été programmée.
  • Et surtout… ne se met pas à votre place
  • Elle ne ressent pas vos aspirations, vos doutes, vos espoirs, vos émotions d’auteur.
  • Elle ne respire pas votre texte.
  • Elle n’échange pas avec vous, elle ne vous comprend pas.

Et pour cause… lui avez-vous parlé ? Lui avez-vous fait part de votre besoin, avec vos propres mots ?

Non, bien sûr.

Ce dont votre écrit a besoin va bien au-delà d’un balayage automatisé de règles linguistiques.

Vous pouvez faire cette expérience du correcteur automatique.

Cela vous fera progresser un peu, indéniablement.

Vous aurez procédé à un premier écrémage, et cela vous aura coûté du temps et de l’argent.

Vous aurez le sentiment d’avoir fait ce qu’il faut, du moins dans un premier temps.

Et vous aurez raison… partiellement.

Mais votre énigme reste entière sur le reste : comment être sûr qu’à ce stade votre texte est publiable, qu’un éditeur sera séduit, que le public recevra avec clarté votre message, tout ce sens que vous y avez mis ?

Alors, que faire ? Abandonner, et laisser mourir votre texte ?

Vous pouvez prendre le risque de vous arrêter là.

Ou alors…

Oser faire lire son manuscrit

Les mots perlés - comment corriger - oser faire lire son manuscrit

Vous pouvez aussi décider d’oser montrer votre écrit à un être humain. Démarche difficile, et tentante à la fois.

Vous avez peur de faire corriger votre texte

Vous êtes immergé, en fusion avec lui. Il vous a habité tous ces mois, il fait partie de vous.

Et si l’on vous l’abîmait ? Et si corriger votre texte le faisait disparaître sans retour possible en arrière ? Si on l’alourdissait, le rendant méconnaissable ?

Vous ne le supporteriez pas, vous avez tant travaillé.

En même temps, ce serait tellement bien de le montrer à quelqu’un, ce texte…

Rares sont les textes écrits pour ne pas être lus.

Mais montrer quelque chose d’inachevé, c’est difficile.

Première piste : faire relire son texte à un bêta-lecteur ?

Voilà une démarche courageuse et payante, à plusieurs égards.

Vous avez dit « bêta » ?

La version dite « bêta » est un terme utilisé dans le domaine de l’informatique. Elle désigne la préversion, non commercialisée, car susceptible de bugs, encore peu stable.

Elle a une vraie fonction : relever les derniers ajustements à réaliser avant distribution ou commercialisation, fournir des avis et commentaires comme utilisateurs potentiels du produit. Pour cela, on a inventé les bêta-testeurs, êtres humains dédiés à remplir cette fonction.

Transposé au livre, ça donne quoi le bêta-testeur ?

Bienvenue au bêta-lecteur, le remède à tous vos maux ?

Oui, partiellement.

Une recommandation d’abord : sélectionnez-les soigneusement — pas trop proches de vous, mais conscients de votre sensibilité ; ressemblant à vos lecteurs idéaux ; capables de retour objectif, mais bienveillants — et nourrissez leur démarche de consignes précises : qu’attendez-vous de leur lecture ?

Vous obtiendrez un retour général sur votre ouvrage, la crédibilité de l’intrigue et des personnages, le rythme de l’action, etc.

Mais attention…

Un bêta-lecteur ne corrige pas. Il n’est pas formé pour cela.

Relire et corriger un texte est un métier à part entière.

Votre lecteur correcteur est d’abord un expert de la langue française et de ses subtilités.

Abréviation, accent, accord, alinéas, apostrophe, appel de note, attaque, barbarisme, bas de casse, capitale, césure, chapeau, coquille, coupure de mots, crochet, dialogues, double consonne, drapeau, élision, espaces fines, fortes ou insécables, gallicisme, genre, grammaire, guillemets, incise, intertitre, italique, minuscule, majuscule…

Je vous épargne la suite ! La liste de ces difficultés est longue, tant notre belle langue est riche…

Le lecteur correcteur est un professionnel, artisan des mots.

Comment corriger un texte - l'œil du correcteur
  • Celui-ci a suivi une formation à la langue française, mais aussi, et surtout, au métier.

Il a obtenu un des rares diplômes reconnus par l’État dans ce domaine.

  • Il possède une technique éprouvée, il suit une méthode, il s’est beaucoup entraîné.

Son œil accroche chaque lettre de chaque mot, il fixe longuement le texte et met en place des saccades régulières et acérées.

Son niveau d’attention est extrêmement haut, son regard concentré.

Il met en place un chemin de lecture pour votre écrit, sur mesure.

Il procède à plusieurs lectures, chacune avec un objectif propre.

Sa lecture analytique, destinée à rendre votre manuscrit indemne de fautes et incohérences, se double d’une lecture globale, d’ensemble.

Il est sensible à la structure du texte, au sens.

Si nécessaire, il propose de réécrire, de reformuler certains passages, pour restituer un texte compréhensible et agréable à lire.

  • Le lecteur correcteur maîtrise ses outils professionnels.

Il pratique les signes conventionnels de correction typographiques sur papier, mais retouche aussi directement votre écrit en traitement de texte, avec marques de révision.

Il utilise en général un correcteur automatique de haut niveau, dans lequel il a investi, comme un contrôle qualité de son propre travail à l’œil.

Mais au-delà de sa technicité, la forme de la démarche du lecteur correcteur est un élément clé, garantie de la qualité de son travail.

La posture du lecteur correcteur est celle du chercheur.

Comment corriger un texte - doute du correcteur

Il est curieux de l’intention de l’auteur et du sujet traité.

Il doute, constamment.

Et cela, seul un être humain peut le faire.

Alors il ose examiner l’adéquation entre les mots et le sens quand cela est nécessaire.

Il cherche constamment la mise au point de votre texte, son accordage, sa justesse vis-à-vis de vos intentions d’écriture.

Le lecteur correcteur vous accompagne dans votre projet.

Belle étymologie — latine — que celle du mot accompagner : ad (« vers », avec l’idée de mouvement) suivi de cum panis (« avec le pain »).

Le compagnon est donc celui qui mange le même pain que l’« accompagné », avec une notion de partage et de proximité le temps d’un projet, dans l’espace et le temps.

Je ressens ainsi ma pratique de relecture professionnelle, au-delà de la composante technique essentielle.

Dans une démarche d’écoute active de ce dernier, il cherche d’abord à comprendre son besoin essentiel.

Chaque demande de correction est singulière. Elle peut être exprimée plus ou moins clairement, selon le niveau de conscience de l’auteur de ses intentions et de la situation de son texte.

Aussi, aucun devis ne devrait pouvoir naître sans l’analyse précise de ces intentions et de la situation du texte. En effet, le devis représente le chemin à parcourir de l’un à l’autre !

Ensuite, en situation de relecture du texte, le lecteur correcteur formule des propositions, qu’il partage avec son client. C’est surtout vrai quand le texte requiert une partie de reformulation.

Et quoi qu’il se passe, le correcteur recommande, mais l’auteur dispose ; il reste libre de procéder ou non aux modifications suggérées. En toute liberté… et en toute responsabilité.

Le lecteur correcteur est toujours au service de l’écrit, et dans le plus grand respect de son auteur et de ses intentions.

Le lecteur correcteur est l’ange gardien du texte, sa sentinelle.

Pour l’auteur, il est un compagnon de quelques jours ou semaines, un partenaire expert et bienveillant.

L’auteur accepte d’ouvrir son texte et d’écouter le retour ; il reconnaît la valeur du travail du correcteur, et le rémunère à sa hauteur.

Entre eux : une relation gagnant-gagnant, au service de l’écrit et de l’auteur.

Chacun dans son rôle et son expertise, dans le respect mutuel de chacun.

Le lecteur correcteur est enfin… un lecteur, un amoureux des mots et des ouvrages.

Cela compte beaucoup, car il va aimer lire vos textes, il va s’enthousiasmer à l’idée de vous accompagner dans votre œuvre, pour la rendre belle, complète, aboutie.

C’est un métier de passionné.

« Et combien cela coûte-t-il ? »

J’ai consacré un article à cette épineuse question.

Pourquoi « épineuse » ?

Parce que, contrairement aux idées reçues et à certaines pratiques que je réprouve, l’établissement d’un devis de relecture correction professionnelle est une chose complexe, qui doit prendre en compte :

  • Les intentions d’écriture de l’auteur : comprendre les objectifs de publication, l’audience du texte, et son sens profond pour son créateur sont indispensables pour définir l’objectif du travail de correction. De ces éléments découleront le niveau de langue, la cohérence stylistique attendue, le besoin de normalisation éventuelle, le niveau d’intensité des mots et leur justesse…
  • La situation du texte et l’ensemble de ses besoins en matière de correction, par rapport à ces intentions et objectifs de l’ouvrage : correction orthographique, grammaticale, syntaxique, typographique, stylistique… ce qui suppose de disposer de l’ensemble du manuscrit pour procéder à cette analyse.
  • Enfin, la volumétrie du texte bien entendu — ni en nombre de mots ni de pages ! — en nombre de caractères espaces comprises.

Aussi aucun devis ne devrait être établi avant un entretien approfondi avec l’auteur et un examen complet de son manuscrit.

Si cela vous arrivait tout de même, je vous invite à vous méfier, vous pourriez bien vivre une mauvaise surprise avec un complément de devis ultérieur ou des discussions interminables avec votre prestataire. Ce serait dommage. Vous y laisseriez du temps et de l’énergie.

Pour conclure, corriger un texte…

Cela n’est pas le fustiger, le souffleter, le biffer, malgré les apparences formelles des signes apposés — simple langage entre le correcteur et l’auteur.

C’est l’améliorer, le valoriser, le retoucher, l’alléger, l’équilibrer, le perfectionner, le fleurir, l’embellir un peu plus.

C’est pour cette raison que j’ai créé Les mots perlés®.

Perler, c’est à la fois « orner de perles » et « exécuter un travail en y apportant un soin minutieux ».

C’est le sens profond que je place en ce métier : vous apporter mon aide et mon expertise pour que vos textes en sortent encore plus alignés avec vos intentions, encore plus lisibles, encore plus beaux, musicaux, impactant, accessibles, crédibles.

Des textes perlés.

Les mots perlés - comment corriger - textes perlés

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